Sécurité
Que ce soit la Protection Civile, les motards de l’Association Normande d’Escorte Cycliste, la Croix-Rouge ou les autres services publics de secours, de nombreux moyens seront mobilisés pour vous permettre de mener jusqu'au bout
votre aventure :
- Chaque point de contrôle sera muni d'un poste de secours
- Des motards vous assisteront sur le parcours
- Des contrôleurs en voiture veilleront au respect du règlement
Le PARIS-BREST-PARIS vu par les motards en 2007,
ou pourquoi Paris-Brest-Paris est une
épreuve magique.
Les motards de l’ANEC sont une nouvelle fois heureux de
contribuer à la réussite de cette événement extraordinaire, atypique.
A Guyancourt, la tension
monte dès le début de la journée. Partout des cyclos qui se préparent, qui se concentrent,
qui se reposent, déjà tendus vers l’effort. Les familles campent un peu
partout, la ville est envahie.
Et puis il y a les paysages,
des brouillards fantasmagoriques vers le petit matin, l’arrivée sur Brest de
nuit (ah, la vue du pont la nuit), l’accueil des gens sur le bord de la route
ou en dehors, comme ce garagiste vélo et cyclos en vacances qui a rouvert son
magasin pour réparer un dérailleur et qui a tout réglé sans vouloir accepter
d’être payé pour que le cyclo (anglais ? américain ? ou australien,
je ne sais plus) puisse repartir et aller au bout de son effort, de son rêve ;
ou encore ce concessionnaire moto de Brest qui a trouvé ma moto en travers de
sa porte à l’ouverture et qui a décalé tout son planning pour la réparer
pendant que je dormais… Aussi cette famille de boulangers qui tient absolument
à ce que je vienne me voir en photo dans la vitrine, depuis 1999 !!!
Et puis il y a les galères,
les déceptions, les fatigues de ces conquérants de l’inutile, auxquelles les
motards assistent, quelquefois impuissants (casse mécanique), quelquefois
sauveurs, cette chute à 5 kilomètres du départ, ce sandow donné pour tenir la
lumière, "How much ?", non laissez tomber, j’en ai plein ma
sacoche… et tant d’autres choses qu’un motard a pu régler, des vélos transportés
jusqu’au contrôle après un accident, un mari prévenu sur la route (deux heures
de recherche) que sa femme était à l’hôpital, ces concurrents égarés qu’il a
fallu forcer à faire demi-tour, ce phare qui vient à point nommé éclairer un
cyclo qui répare une crevaison, ces "merci" à l’accent délicieusement
exotique de chaque cyclo qui traverse un carrefour que l’ANEC protège, ces
bénévoles aux contrôles qui ne dorment pas pendant 3 jours, et j’en oublie …
Vraiment, Paris-Brest-Paris
est une épreuve magique…
Un immense merci à tous ceux
qui ont permis cette nouvelle édition…
A bientôt sur les routes.